1 - Les fondements juridiques
Le 14 novembre 1980, le Parlement vote l'amendement n°II-173, qui ajoute à l'article 41 du Code de Procédure Pénale l'alénia suivant :
"le Procureur de la République peut également confier aux personnes habilitées dans les conditions prévues par l'article 81, 6éme alinéa, le soin de vérifier la situation matérielle, familiale ou sociale des personnes ayant fait l'objet d'une enquête".
Par une note du 7 novembre 1988, le Garde des Sceaux annonce la création d'un service d'orientation pénale. Les enquêtes sociales rapides deviennent obligatoires dans le cadre des permanences d'orientation pénale (POP) mise en place par la circulaire du 7 avril 1989 et consacrées par la loi n°89-461 du 6 juillet 1989.
2- Les objectifs généraux
Les enquêtes sociales:
En faisant apparaître la potentialité du prévenu ainsi que toutes mesures propres à favoriser son insertion, les enquêtes sociales rapides s'inscrivent dans une logique de personnalisation des peines et de la réponse judiciaire.